Ces graphes remettent en cause une idée reçue ! Celle que les plantes consomment de l’eau.
Les plantes utilisent l’eau. Mais quelle que soit la saison, il y a plus d’humidité dans un sol couvert que dans un sol nu.
C’est en tout cas ce qu’expose Russell Hedrick.
Il montre les effets très positifs des couverts végétaux sur l’humidité des sols. On n’en doutait un peu, mais son travail sur le sujet qui est parfaitement objectivé par un système de mesures précises permet de confirmer l’intuition.
Les écarts sont très net. Vous pouvez simplement comparer les deux graphes. La vidéo détaille le protocole et l’arsenal utilisé. Ce travail permet aussi, de nuancer fortement le dogme du sol couvert qui ne se réchauffe pas au printemps, c’est par ici:
👉 https://youtu.be/pE4TmCrLJvs?t=1084
Des mesures précises et un suivi régulier sont le préalable à des résultats sans équivoque 👏
Piloter son activité par des données objectives et se convaincre de la pertinence d’une nouvelle approche ne nécessite pas forcément de gros moyens :
🥛quelques bon vieux pluvios/verres/seau/pot de fleurs/tubes qu’on relève chaque jours pour savoir où il pleut et combien.
🌡️des thermomètres placés à des endroits stratégiques pour connaître la température au soleil, à l’ombre, sur et dans le sol.
🎂un four et une ⚖️ balance pour évaluer l’humidité du sol et la matière sèche des plantes
🚰 un bocal et une monte ⌚ pour tester sa structure du sol
🚸 des enfants pour compter les vers de terre
📖 un cahier pour noter ses résultats (ou un fichier Drive, pratique pour les graphs!)
Bien évidemment des outils de mesures perfectionnées et un encadrement scientifique, comme dans cette vidéo facilitent la vie. Ils procurent des données étalonnées et précises. Ils évitent aussi d’avoir à solliciter le voisin chaque fois qu’on s’absente.
Mais l’important n’est pas que les mesures soient exactes. C’est qu’elles soient réalisées au même moment pour toutes les modalités, répétées et reproductibles (ne pas hésiter à mesurer plusieurs fois pour évaluer l’intervalle de confiance et être critique sur son travail).
Ainsi, on peut évaluer ce qu’on fait grâce à des critères objectifs et mettre en évidence leur bienfait, ou non, voire comme ici remettre en cause une idée reçue.
Reste maintenant à comprendre pourquoi malgré le besoin d’eau des plantes, leur présence favorise l’humidité des sols (et la dessus on a notre petite idée 😉)